N'en déplaise aux personnes pleines d'à priori sur les vignerons (et oui cela
existe encore), surtout vis à vis des vignerons-coopérateurs, le vigneron de
2013 est maintenant plus un paysan qualifié qu'un paysan illettré, le travail de
la vigne nécessitant une bonne connaissance de la plante, du sol ainsi qu'une
bonne capacité d'observation.
En effet, le mois de mai et les beaux jours
voient aussi l'arrivée dans nos vignes de papillons pas "très gentils" nommés
Eudémis.
Si le papillon en lui même ne cause aucun dégât ce n'est pas le cas
de ces "charmantes" progénitures. Les chenilles de ce papillon ont un penchant
très affirmé pour les raisins qu'ils soient à la veille de leur maturité ou même, comme c'est le cas actuellement, qu'ils soient encore au stade de "boutons
floraux". Et oui, le grain de raisin n'est pas encore né que déjà il subit de
rudes attaques de cette chenille.
Et là pour lutter efficacement contre
ce prédateur il faut bien connaître ses parcelles et surtout observer.
En
effet, la lutte n'est efficace que si la future grappe est au stade G. Rien à
voir évidemment avec le point G (même si le vigneron est aussi invité à se
pencher sur ce point).
Le stade G est le moment précis où la grappe en
devenir se déploie : voir tableau ci-dessous.
Alors si et seulement si la vigne est à ce stade de son développement le vigneron entre en guerre contre le papillon. Autant dire que tout cela demande du temps et de l'observation (beaucoup d'observation car les œufs de ces petites bêtes font seulement un demi millimètre).
Alors si et seulement si la vigne est à ce stade de son développement le vigneron entre en guerre contre le papillon. Autant dire que tout cela demande du temps et de l'observation (beaucoup d'observation car les œufs de ces petites bêtes font seulement un demi millimètre).
Le vigneron d'aujourd'hui est un paysan,
un technicien, un gestionnaire... un artisan du plaisir.
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